On ne cesse de le dire et de l’écrire, le marché immobilier n’a pas fléchi et continue sur sa lancée. Malgré les mois de confinement, malgré les semaines où l’incertitude d’un retour à la vie normale planait, les transactions se sont réalisées, les Français ont plus que jamais acheté et investi dans la pierre. Dans le même temps le marché a changé.
1.208.000
Le nombre de transactions réalisées sur douze mois à fin août 2021, un record selon la note de conjoncture de la FNAIM qui qualifie ce chiffre d'historique voire d’«hystérique». Il faut peut être plutôt y voir le besoin de sécurité des Français pour leur famille et leur patrimoine. Malgré une période de confinement, le nombre de ventes durant les huit premiers mois de 2021 est supérieur à celui de 2019 qui était déjà une année exceptionnelle. 2021 devrait donc être un exercice record avec un nombre de transactions attendu entre 1.150.000 et 1.200.000 ventes au 31 décembre 2021.
+6,2%
C’est la hausse des prix sur 12 mois (à fin septembre), constatée par la FNAIM sur l’ensemble des régions (2.682€/m2 en moyenne). Les prix ont progressé de 7,2% en province (2.172€ le m2) et baissé de 0,4% à Paris. Néanmoins, la capitale caracole toujours en tête avec un prix moyen au mètre carré de 11.032€.
2.055 euros le m2
C'est le prix moyen des maisons en France. Comptez deux fois plus en Ile de France où le prix moyen est 4.205€ le m2. En petite et grande couronne parisienne comme dans toutes les grandes agglomérations, la demande pour les maisons en dehors des grandes villes a fait un bond. En Ile de France par exemple, les prix ont bondi de 7,3% quand ceux des appartements grimpaient de 2%.
+14,8%
C'est la progression des prix en Bretagne (2.271€/m2 en moyenne). D’une manière générale, les régions de la façade ouest ont vu leur prix augmenter significativement.
À Brest la hausse atteint 21% sur un an (2.168€/m2 en moyenne). À l’instar de la Bretagne, les prix ont progressé de +10,8% dans les Pays de la Loire (2.308€/m2) et de +10,2% en Normandie (1.940€/m2 en moyenne).
Plus généralement, c’est la hausse des prix dans les villes petites et moyennes qui se confirme et qui modifie le profil du marché immobilier. À Orleans, Angers, Caen, au Havre et à Reims, par exemple, une demande en très forte hausse a eu pour conséquence une augmentation des prix de 10 à 15%.
+60%
C’est la forte majoration de la taxe d’habitation des résidences secondaires dans plusieurs villes du littoral.
Conséquence de l'engouement pour les communes de bord de mer où les prix «flambent» et où l’achat de résidences secondaires est tel qu’il accentue les tensions sur le marché immobilier, plusieurs maires ont majoré ou décidé de majorer de 40 à 60% le taux de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. C’est le cas à Marseille, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, La Rochelle par exemple, et prochainement à Sète, dès le 1er janvier 2022.
Source : lerevenu.com
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