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  • Photo du rédacteurStéphanie Daudon

Crédit immobilier : les taux d’intérêt poursuivent leur baisse historique

En septembre, les acquéreurs vont bénéficier de taux records. Conséquence : sous le poids de la demande, les délais de souscriptions s’allongent.


crédit immobilier : les meilleurs taux !

Les records tombent les uns après les autres. Déjà historiquement bas en juillet, selon les derniers chiffres de l’observatoire Crédit Logement-CSA, les taux des crédits immobiliers n’en finissent plus de descendre. Et la tendance n’est pas prête de s’inverser ! Au contraire, ce fléchissement devrait se poursuivre à la rentrée de septembre, selon les courtiers de la Centrale de Financement. La plupart des durées d’emprunt en bénéficient, à l’exception des taux sur 10 ans, qui semblent avoir atteint le plancher de 0,75%.


Pour toutes les autres durées en revanche, les indicateurs sont au beau fixe : sur 20 ans - la durée moyenne d’un prêt - les baisses sont les plus spectaculaires. La moyenne des taux d’intérêt passe ainsi de 1,23% à 1,14%, soit une diminution de 0,09%. Sur 25 ans, on constate un tassement de 0,06%, pour afficher des montants exceptionnels à 1,42% contre 1,48% le mois dernier. Quant aux meilleurs profils, ils devraient également pouvoir bénéficier de la tendance baissière.


En témoigne ce couple de cadres supérieurs, avec plus de 6.500 euros de revenus mensuels chacun, qui vient d’obtenir un prêt de 1,1 million d’euros sur 25 ans pour acheter à Paris, au taux canon de 0,92%.


La baisse historique se poursuit


“Les taux ont continué de baisser pendant l’été. Sur 15 ans, on affiche désormais du 0,60%”, analyse Ulrich Maurel, porte-parole du courtier Empruntis. Et la tendance ne devrait pas s’inverser. “La Banque centrale européenne maintient des taux bas, ce qui se répercute sur les banques françaises. Les établissements financiers se livrent à une bataille commerciale et rognent sur leurs marges pour partir à la conquête de nouveaux clients”, poursuit-il.


Ces taux canons ne sont d'ailleurs pas réservés qu’aux meilleurs dossiers. En Picardie, un couple - où l’un est magasinier et l’autre fonctionnaire - a souscrit un prêt immobilier de 200.000 euros sur 25 ans, avec un taux d’intérêt de 1,61%. Avec des revenus mensuels respectifs de 1.760 euros et 1.500 euros - et pratiquement sans apport - leurs mensualités s’élèveront à 812 euros hors assurance.


Les délais de souscriptions explosent


Revers de la médaille : les délais de souscriptions s’allongent. En s’y prenant trop tard, les futurs acquéreurs pourraient donc avoir la mauvaise surprise de rater une bonne affaire. Entre le premier rendez-vous à la banque, la constitution du dossier et l’accord de l’établissement financier, il peut s’écouler bien plus que 45 jours, la durée moyenne d’un compromis de vente en temps normal.


Pour éviter les mésaventures, il faudra s’y prendre à l’avance en contactant son banquier avant de démarrer sa prospection, ou faire appel aux courtiers, qui bénéficient d’accès privilégiés aux banques. Mais attention, ces derniers annoncent également des retards de traitement. “On est en surchauffe car la demande est très importante, détaille le porte-parole d’Empruntis, nous traitons actuellement les demandes en deux semaines, contre une seule auparavant”.


Source : capital.fr.

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