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  • Photo du rédacteurStéphanie Daudon

Immobilier : quel apport pour acheter 75 m² dans les grandes villes ?


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ÉPARGNE - Pour accorder un crédit immobilier, les banques demandent presque systématiquement que l'emprunteur dispose de 10% d'apport. Selon le courtier Vousfinancer, pour acquérir 75m² à Paris, il convient ainsi d'avoir économisé 21 mois de revenus. C'est bien plus qu'à Saint-Étienne, où seulement 4 mois de revenus suffisent. Découvrez le comparatif dans 15 grandes villes.

Emprunter sans apport personnel devient plus difficile en ce début d'année.

Contrairement à la souplesse d'il y a quelques mois, les banques sont en effet plus exigeantes.

"Elles demandent de plus en plus systématiquement 10% d'apport afin que l'acquéreur puisse au moins financer avec de l'épargne les différents frais liés à l'acquisition du bien : frais de notaire, frais de garantie, frais de dossier et/ou de courtage", observe Vousfinancer dans une étude dévoilée ce mercredi 27 novembre.


Le réseau de 200 agences de courtage en crédit a cherché à illustrer cette réalité pour l'achat d'un appartement de 75 m² dans 15 grandes villes.

L'apport moyen demandé par les établissements bancaires peut varier du simple au décuple d'une localité à l'autre.

Son montant est en effet proportionnel au prix du mètre carré, qui culmine par exemple à 10.090 euros à Paris tandis qu'il reste à 950 euros à Saint-Étienne.

Dans chacune des villes, l'apport moyen requis a ensuite été comparé au revenu mensuel moyen des foyers fiscaux afin de traduire cette somme en nombre de mois de salaire.

L'épargne personnelle requise pour l'achat représente ainsi en moyenne 21 mois de revenus pour les familles parisiennes mais seulement quatre mois pour les familles stéphanoises.

Entre ces deux extrêmes, il convient tout de même de disposer d'un peu plus d'un an de revenus à Bordeaux (14 mois) , Lyon (13 mois) et Nice (13 mois). Et un peu moins d'un an par exemple à Nantes, Rennes, Lille et Montpellier (11 mois) ou encore Toulouse et Marseille (10 mois).


"Cela montre la difficulté, notamment pour les primo-accédants, de parvenir à réunir les 10% d’apport correspondants à environ une année de revenus dans beaucoup de villes. Ils sont ainsi les premiers impactés par la hausse des prix, d’où leurs difficultés, même en période de taux bas, à sauter le pas et devenir propriétaires" explique Sandrine Allonier, la porte-parole de Vousfinancer.


Toutefois, certaines banques accordent encore des financements à 110% [du prix de vente, NDLR], même si elles ne sont pas nombreuses : une ou deux par région, et parfois uniquement pour les jeunes primo-accédants de moins de 40 ans", explique-t-elle.


Source : LCI.fr

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