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  • Photo du rédacteurStéphanie Daudon

Les atouts des SCPI face à l’inflation


Les atouts des SCPI face à l'inflation

Contexte mouvant


Face à cette progression, les banques centrales ont opté pour une politique de resserrement monétaire, laquelle inquiète les places financières qui anticipent un risque de récession. Dans ce contexte, les investisseurs doivent réévaluer leurs allocations d’actifs. Ils sont donc nombreux à se tourner vers les société civile de placement immobilier (SCPI), réputées constituer un rempart contre l’inflation.

Elles ont collecté le chiffre record de 5,2 milliards d’euros au premier semestre 2022, selon l’IEIF-ASPIM. Outil de diversification dans un portefeuille, la pierre papier peut incarner une valeur refuge contracyclique dans une période de crise.


Résistance face à la crise sanitaire


Les SCPI affichent des rendements élevés: plus de 4% depuis une dizaine d’années. Hors revalorisation du prix des parts.

En outre, dans un contexte inédit de pandémie, de développement du e-commerce et du télétravail, le placement a fait preuve d’une résilience remarquée.

Reste que ces bons résultats sont corrélés à une hausse continue des prix de l’immobilier. La politique des banques centrales, qui renchérit le coût du crédit, pourrait aboutir à une baisse de la cote du foncier.

En cas de retournement du marché, on ne peut exclure un impact sur le prix des parts, avec, à la clé, de possibles pertes en capital. Mais le ralentissement de la demande immobilière peut également être une source d’opportunité d’acquisitions à bas prix, pour ces véhicules qui recourent peu au crédit. Difficile donc de tirer des conclusions dès maintenant.

Seule certitude à ce stage, les SCPI, aux performances parfois pénalisées par un niveau de frais excessifs, constituent un placement de long terme destiné avant tout aux particuliers qui ont un besoin de revenus complémentaires.


Indexation des loyers


Régulièrement revalorisés, les loyers protègent les porteurs de parts de SCPI de l'érosion monétaire.

Les loyers perçus par les SCPI sont, dans la plupart des cas, indexés chaque année en fonction des différents indices concernés :

- l'indice de référence des loyers (IRL) pour les SCPI résidentielles, - l'indice des loyers commerciaux (ILC) pour les SCPI qui investissent dans les commerces, - et l’indice des loyers des activités tertiaires pour les SCPI de bureaux encore très largement majoritaires.

Ces indices tiennent compte de l’inflation. En cas d’augmentation des prix, les indices augmentent et les loyers sont revalorisés.

Le dispositif de «bouclier loyer» issu de la loi du 16 août 2022 portant sur les mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat change quelque peu la donne.

Pour les révisions effectuées du troisième trimestre 2022 au deuxième trimestre 2023, la hausse de l'IRL est plafonnée à 3,5% en métropole.

Le gouvernement a aussi décidé de plafonner l’indexation des baux commerciaux à 3,5% pour les PME de moins de 250 salariés.

Mais ces mesures devraient peu toucher les SCPI investies en France, qui ne détiennent qu’une part minime d’actifs résidentiels et dont les locataires sont souvent de grands groupes.

Notre conseil : le placement a prouvé sa résilience en temps de crise.

Il a sa place dans votre patrimoine dans le cadre d'une stratégie de diversification au même titre que les foncières cotées en Bourse, le capital-investissement (private equity) immobilier ou les société civile immobilière (SCI) au sein de l'assurance vie.


Diversifier votre patrimoine en investissant dans la pierre papier vous garantit des revenu sur le long terme indexés sur le coût de la vie.


En cette fin d'année, en France, l’inflation atteint presque 6% sur douze mois, un chiffre qui ne s'était pas vu depuis plusieurs décennies.



Source : Lerevenu.com


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